NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN
Depuis 2008, les populations des arrondissements de Meyomessala, Meyomessi et Djoum au Sud Cameroun se sont vues privées de leurs terres lorsqu’une plantation de caoutchouc de la taille de Paris s’est implantée sans leur accord et sans réelle compensation. Alors qu’elles vivaient dans la forêt tropicale et la brousse de chasse, pêche et cueillette, les populations locales sont aujourd’hui privées d’accès à de nombreux territoires. Les communautés luttent depuis des années pour obtenir des conditions de vie décentes, pour que leurs droits soient respectés, et pour qu’enfin elles arrêtent de vivre dans la peur. Il est temps qu’un dialogue soit mis en place pour garantir un présent et un futur meilleurs aux populations du Sud Cameroun.
PÉTITION
POUR LA CRÉATION D’UN DIALOGUE AMÉLIORANT LES CONDITIONS DE VIE DES COMMUNAUTÉS VOISINES DE LA PLANTATION
Le rapport en 3 points clés
TERRES ET JUSTICE CLIMATIQUE
Entre 2011 et 2018, 10 000 hectares de forêt tropicale ont été détruits par une plantation d’hévéas dans le sud Cameroun.
Une zone de biodiversité exceptionnelle de la taille de Paris a été dévastée, affectant l’accès des communautés à la terre et à leurs moyens de subsistance.
DIGNITÉ ET DROITS DES
COMMUNAUTÉS
La violation des droits des communautés a des répercussions néfastes sur l’approvisionnement et la production alimentaire, ce qui réduit considérablement leurs revenus et moyens de subsistance. Alors qu’une promesse de développement socio-économique leur avait été faite, les riverains de la plantation se retrouvent face à une vulnérabilité accrue.
BESOIN DE
TRANSPARENCE
Les populations autochtones et les communautés locales demandent à accéder à la forêt pour pratiquer leurs activités traditionnelles telles que la pêche, la chasse et la pratique de rituels, sur les terres non utilisées des plantations. Elles exigent la clarification des limites de la plantation.